Les demi-lunes

Cette ancienne mine de cuivre s’étageant sur quatre niveaux pouvait atteindre une centaine de mètres de profondeur. Bien que les étages inférieurs soient désormais noyés, l’unique niveau accessible renferme encore beaucoup de matériel minier abandonné sur place à la fin de l’exploitation.

Dans le travers-banc principal, malgré les cintrages métalliques et autres consolidations destinées à soutenir le ciel, de nombreux blocs se sont détachés et obstruent peu à peu le trajet de la petite voie ferrée.
Figés sur le chemin de la sortie, les roues baignant dans l’eau du noyage, deux locotracteurs rouillent tranquillement depuis la fermeture définitive de la mine dans les années 80.
On retrouve plusieurs modèles de pelles mécaniques fonctionnant grâce à un réseau d’air comprimé circulant dans les galeries.
Bâti autours d’une ossature en bois, un monte charge muni de cages et actionné par un treuil plongeait dans un puits et permettait de desservir les étages inférieurs.
Quelques imposantes berlines attendent encore aux intersections du travers-banc principal.
Plus loin, vers les quartiers d’exploitation, on retrouve un petit treuil pneumatique monté sur un chassi de wagonnet.
Un convoyeur à bandes permettait d’envoyer le minerai directement dans les bâtiments de traitement via un accès supérieur.
Plus loin, vers les quartiers d’exploitation, on retrouve un petit treuil pneumatique monté sur un chassi de wagonnet.