Aux portes de la ville s’ouvre une petite carrière de tuffeau dont la somptueuse entrée est constituée d’une bouche de cavage consolidée par un arc maçonné et d’une cave annexe entièrement voûtée, avec ses cuves à vin et son puits à eau.
Pour le reste de la visite, c’est globalement vide et en très mauvais état : partout les maigres piliers de masse éclatent et les ciels se détachent par vastes plaques.
C’est une carrière qui semble ancienne . D’un développement anarchique et relativement basse, certaines de ses galeries sont partiellement comblées par les déchets d’extraction retenus par des hagues en moellons de tuffeau. Les parois sont entièrement chaulées du fait de réutilisations des lieux pour la culture des champignons de couche. Quelques vestiges de cette activité industrielle sont encore visibles, notamment d’anciennes cultures en meules, des bassins et un système d’adduction d’eau. La cavité devait déjà être en mauvais état du temps de la champignonnière comme en témoignent les nombreuses consolidations en béton coffré. Outre la présence de quelques rares chiroptères, au détour d’une galerie, une petite production artisanale d’endive parfaitement entretenue prouve que ce lieu vit encore.